Côte-Nord : découvrez le Québec des grands espaces

écrit par Luc
Le 20 août 2024

Pour beaucoup, le Québec rime avec les forêts immenses parsemées de lacs, la solitude et le calme. Ce n’est pas un cliché. Mais si c’est ce que vous recherchez absolument, oubliez le classique itinéraire Montréal – Lac Saint Jean – Tadoussac – Montréal.  Si vous voulez vous sentir seul dans une nature immense, c’est vers la Côte-Nord que vous devriez vous diriger !

Géographiquement, la Côte-Nord débute à Tadoussac. Nombreux sont donc ceux qui ont déjà passé le pas de la porte, sans s’aventurer plus loin. Il est pourtant dommage de ne pas pousser l’exploration plus loin, jusqu’au bout, là où la route disparait dans les immenses plaines et s’arrête.

Si vous êtes intrigués n’hésitez pas à consulter notre programme complet pour plus de détails !

Le plus simple pour s’y rendre, c’est de prendre l’avion depuis Montréal, vers Baie-Comeau. Et là, c’est déjà un peu l’aventure qui commence. Notre avion n’a que 38 places et comme le ferait un bus, fait une halte à Mont-Joli pour récupérer et libérer quelques passagers, avant de poursuivre notre vol pour 13 minutes au-dessus du Saint-Laurent. C’est amusant les proportions ici…et ce n’est que le début !

Souvent, les gens diront que le défaut de la Côte-Nord, c’est qu’il n’y a qu’une route et qu’il faut donc la faire dans un sens, puis l’autre. Ce serait voir le verre à moitié vide. Pour moi, c’est l’occasion de découvrir la côte sous toutes les coutures et d’approfondir l’exploration de tous ces minuscules villages au bord de l’eau. C’est tellement paisible.

Et soyons francs, on ne vient pas sur la Côte-Nord pour explorer les villes. Même si elles sont sympathiques, cela ne vaut pas la peine de trop s’y attarder. D’ailleurs, l’aéroport de Baie-Comeau nous met directement dans l’ambiance : il doit faire la taille d’une salle de classe. D’un côté, il y de la forêt, puis un minuscule parking et encore de la forêt.

Ce que l’on aime ici, c’est la route qui s’étire sur des kilomètres, passant tantôt au travers d’une rivière sauvage, le long d’une plage de sable fin ou en plein cœur de la Taiga.

Ce que l’on adore ici, ce sont les iles. D’abord les sept de l’archipel de Sept-Iles que l’on peut découvrir par une petite escapade en bateau pneumatique. Certaines accueillent même des campeurs pour une ambiance de Robinson !

Ensuite, la grande dame Anticosti, si mystérieuse, si sauvage, si loin de tout, là, en plein milieu du Saint Laurent. Le fleuve est ici tellement large, que l’on se sent au bout du monde. L’ile d’Anticosti, c’est la nature à l’état sauvage. Des milliers de cerfs s’y promènent en liberté. À votre arrivée, un 4×4 avec radio vous est attribué et c’est le début de l’aventure.

Les 15 premiers cerfs vous interpellent. Ensuite, vous n’y faites presque plus attention tellement ils sont nombreux. La route s’y étire tel un long cordon de terre. La plupart du temps, elle longe la côte, passe à côté d’un phare, d’un village abandonné ou d’une épave posée là sur la plage. Parfois elle s’arrête. Demi-tour, c’est la fin !

Enfin, il y a les quelques milles iles et ilots éparpillés dans l’archipel de Mingan. Quel terrain de jeu immense et varié! Chacune sa personnalité. Certaines se prêtent à la détente « plage » en famille, les autres sont ravirons les randonneurs pour leur côté plus sauvage. Et il y a la plus connue : Quarry et ses incroyables monolytes dans lesquels on s’amuse à trouver des formes !

Pour ma part, mon coup de cœur va à la minuscule Ile-aux-Perroquets que j’ai eu la chance de découvrir. Nous y avons accédé par bateau, dans la brume. Comme si le ciel voulait garder secret le chemin pour y accéder. Puis comme par magie, nous apercevons ce petit morceau de terre flotter au-dessus de la brume. Un phare, une maison de gardien et des centaines de macareux, juste pour nous ce soir-là.

Quand on pense au Canada, on pense au calme, à la solitude. Jamais, depuis que je vis ici, je ne l’ai si bien expérimenté ! L’endroit est idéal pour se couper littéralement du monde, profiter de l’instant présent et du calme.

Le soir venu, lorsque la brume monte pour envelopper notre petit ilot, le silence devient assourdissant, c’est une expérience incroyable. Et pour rajouter à l’expérience, notre hôte est d’une gentillesse incroyable et le plat de homards et crabe le soir fini de nous achever pour profiter de cette nuit d’un calme intense !

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Au final, visiter la Côte Nord m’a permis de me rendre compte de l’immense variété des paysages du Québec. Dans l’imaginaire collectif, le Québec est souvent représenté par les grandes forêts et les lacs sombres. On ne pense pas souvent aux eaux turquoises et aux plages de sable fin. Et pourtant. Cachée tout là-haut, comme jalousement gardée par les locaux, la Côte-Nord a de belles surprises à offrir et de belles rencontres à promettre.

Consultez nos programmes au Québec et en Côte-Nord

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